Toulouse

Chers fidèles, je vous présente enfin la belle rose : Toulouse. On l'appelle la ville rose parce que la pierre locale utilisée pour les diverses constructions est d'une teinte rosée. J'ai fais une sélection d'images qui parlent d'elles-même et qui vous montrent un portrait non exhaustif de la ville. Je me suis aussi fais un devoir de visiter des églises, ma nouvelle passion. Toulouse pullule en monuments sacrés et trois ont retenu mon attention. La ville est magnifique et la lumière ne fait que la faire briller encore plus. Il faut vivre l'expérience sur place pour saisir entièrement les bienfaits de ce décor surprenant, mais en voici un aperçu.

Tout d'abord la Cathédrale Saint Étienne, on n'en connait mal toute l'histoire, mais sa diversité stylistique provient d'une construction gothique ultérieure qui se juxtapose à la partie romane, une cathédrale du XIe siècle. La rosace qui se trouve au dessus du portail reprend celle de Notre Dame de Paris, un autre élément qui rend cette bâtisse si hétéroclite.


La partie gothique...




J'aime bien les parties abîmées qui révèle le travail du temps.






Cette image parle d'elle-même...


Ensuite, la plus grande église romane conservée en Europe : La basilique Saint-Sernin de Toulouse. Sa construction a commencé au XIe siècle. C'est une chance incroyable d'avoir pu la visiter parce que c'est pas tous les jours qu'on tombe sur un bâtiment aussi ancien. En bref, elle abrite les reliques d'un martyr qui lui apporta beaucoup de pélerins sur la route de Saint-Jacques de Compostelle.






Vue de l'arrière, son clocher octogonal mesure 64 mètre de hauteur.











Cette façade classique cache l'une des églises gothiques les plus impressionnantes que j'ai vu : l'église Notre-Dame de la Daurade.




L'église abrite la Vierge Noire, culte dédié aux femmes enceintes. Cette copie de la sculpture originale volée au XIVe siècle mesure deux mètres de hauteur. Sans vouloir être terre à terre, la fameuse couleur noire si énigmatique provient simplement soit du choix des matériaux sombres pour la sculpture ou de la suie accumulée par les chandelles allumées. La couleur noire fera ensuite partie de son histoire et sera respectée dans les nouvelles représentations.


Le décor peint est impressionnant, il peut vous apparaître comme des reliefs parce qu'il est fait en trompe-l'oeil.



Une petite dernière pour sa façade : l'intérieur restauré manquait de charme mais ce travail détaillé et polychromé vaut le détour.




J'ai fini avec les églises, ouf !
La prochaine série d'images vous feront comprendre pourquoi on l'appelle la ville rose.








Bon je triche un peu... mais c'est rose ! (Pour toi Anissa)



Oups, une photo de moi ! J'avais aucune idée qu'on me photographiait devant cette magnifique porte...







Vous avez vu plein de belles choses, ces prochaines images changent un peu d'ambiance mais j'aime trop ces vieux bâtiments pour ne pas vous les montrer. Notre imagination peut nous amener tellement loin dans ces rues...





Diver...



Le Capitole, le coeur et l'emblème de la ville en ce qui a trait au pouvoir municipal.


La Garonne, fleuve français qui fait presque 700 km. En marchant le long de ce cour d'eau, tout est possible ;)









Nous somme tombé sur un squat à l'intérieur du rempart qui longe le fleuve...assez étrange...









Voici le Pont-Neuf qu'on voyait au loin sur d'autres images plus haut. Il est le plus ancien pont de la ville, sa construction ayant débuté en 1541. Sa résistance aux intempéries a été possible grâce à une architecture stratégique.


Voilà, c'était Toulouse, en hommage à Anissa et Vincent.